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Nouvelle année, nouvelles actualités. Les obligations des entreprises évoluent. Ensemble, abordons l’année 2015 sereinement.

En QSE, ce qu’il ne faut pas manquer :

formation professionnelle

 

La réforme de la formation

cf article de by-id du 26 décembre 2014

  • Solde du DIF
  • Préparation d’un budget 2016 avec une cotisation moindre mais des actions de formation hors subventions
  • Entretiens et bilans

La formation est la clé de la réussite de tout projet QSE. Préparons-nous dès 2015 pour la transition de 2016.

reseau HQSE

ADR 2015

Mise en place de nouvelles consignes écrites disponibles sur le site Réseau QHSE

  • Applicables à partir du 1er janvier 2015
  • Obligatoires à compter du 30/06/2017

 

compte prevention penebilite

Pénibilité

Intégration des facteurs de pénibilité au document unique depuis le 1er janvier 2015. Attention à vos mises à jour !

Le Décret n° 2014-1158 du 9 octobre 2014 (relatif au document unique d’évaluation des risques et aux accords en faveur de la prévention de la pénibilité) précise que le document unique d’évaluation des risques devra désormais intégrer les dispositions des accords en faveur de la prévention de la pénibilité.

L’employeur doit consigner en annexe du document unique les données collectives utiles à l’évaluation des expositions individuelles aux facteurs de risques mentionnés à l’article L. 4161-1 du Code du travail. La proportion de salariés qui y sont exposés doit être également précisée. Ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2015 et ont été rajoutées dans un nouvel article (R. 4121-1-1) du Code du travail. En savoir plus.

 

 

audit-énergie

Audit énergie

Les entreprises de plus de 250 salariés ou dont le chiffre d’affaires annuel excède 50 millions d’euros ou dont le total du bilan annuel dépasse 43 millions d’euros devront avoir réalisé un premier audit énergétique avant le 5 décembre 2015. Seules les entreprises engagées dans l’amélioration continue de leur efficacité énergétique par la mise en place d’un système de management de l’énergie certifié selon la norme ISO 50001 seront exemptées. Plus d’informations

 

nouvel etiquetage chimique

Nouvel étiquetage des produits chimiques (CLP ou SGH)

cf article by-id du 30/07/2014

Le règlement à été publié le 31 décembre 2008 au Journal officiel et est entré en vigueur le 20 janvier 2009. Si les substances sont déjà étiquetées selon le nouveau modèle depuis le 1er décembre 2010, la date limite pour la classification des mélanges est le 1 juin 2015. Les pictogrammes oranges sont remplacés dans l’UE par de nouveaux pictogrammes, dotés d’un fond blanc.

 

 

seveso3

Directive SEVESO 3

sera applicable à compter du 1er juin 2015 : décret n° 2014-284 du 3 mars 2014

 

ICPE

Nomenclature ICPE

sont revues les quantités (« seuils Seveso ») de substances ou mélanges dangereux qui peuvent être à l’origine d’accidents majeurs ou qui présentent des dangers particulièrement importants pour la sécurité et la santé des populations ou pour l’environnement : Décret n° 2014-285 du 3 mars 2014  modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement.

 

 

transition-300x173

Référentiels de certification

Les ISO 9001 et 14001 vont passer en version 2015 à l’été. Les référentiels sont basés sur une structure commune : l’HLS (High Level Structure). Les 5 grands axes de changement sont :

  • L’intégration des systèmes de management grâce à leur structure commune
  • La maîtrise de la chaîne de valeurs (Q) et du cycle de vie (E)
  • L’évaluation et l’amélioration des performances Q et E
  • La détermination des enjeux et l’anticipation des attentes
  • Le lien entre les stratégies de l’entreprise et les démarches Q et E

Le MASE  (Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises) a été révisé et la nouvelle version est applicable à partir du 1er juillet 2015. La version 2014 du référentiel MASE s’articule autour de 5 axes majeurs :

  • L’engagement de la direction de l’entreprise
  • Les compétences et qualifications professionnelles
  • L’organisation du travail
  • L’efficacité du système de management
  • L’amélioration continue

En savoir plus

Besoin d’aide ? Contactez-nous !

Ensemble, allons plus loin durablement.

 

PHILOSOPHIE DE LA REFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE :

La loi du 5 mars 2014 et ses décrets d’application viennent chambouler les processus de <strong>formation continue</strong> tel qu’on les connaît depuis plus de 40 ans. Les exigences de l’économie et du marché du travail ayant profondément changé depuis les années 1970, le gouvernement s’est fixé deux objectifs : faire de la <strong>formation professionnelle</strong> à la fois un <u>levier de sécurisation de l’emploi</u> et de la <u>compétitivité</u> des entreprises. Seul l’avenir nous dira s’ils sont atteints…

 

Les maîtres mots : EMPLOYABILITE et COMPETENCE

La notion de formation à proprement parler n’est qu’un moyen visant à atteindre ces objectifs :

la réforme vise principalement à responsabiliser les entreprises sur leur rôle dans le niveau d’employabilité des salariés français et du maintien de leurs compétences. Par ailleurs, la priorité est donnée à la formation de ceux qui en ont le plus besoin, les travailleurs moins qualifiés, les demandeurs d’emploi, les salariés des très petites, petites et moyennes entreprises, les salariés des secteurs et des entreprises fragilisés par les mutations économiques. Les financements des OPCA seront alors très ciblés sur :

  • le contenu des formations,
  • l’aspect diplômant/certifiant des formations,
  • la qualité des formations,
  • les personnes ayant accès aux formations.

Les employeurs n’ont plus une obligation de moyens financiers (1,6% de la masse salariale pour plus de 20 salariés) mais une obligation de résultat social : l’obligation d’employabilité et de sécurisation des parcours. La formation est maintenant définie comme un véritable investissement pour la pérennité de l’entreprise.

perennité de l'entreprise

 

Outre la philosophie de la loi, les changements concrets sont les suivants.

  • pour l’entreprise :
    • Obligation de formation
    • Obligation d’employabilité et de sécurisation des parcours
    • Introduction de la notion d’investissement en formation
  • pour les salariés … et les demandeurs d’emploi
    • Globalement : Un droit à la formation et au parcours, entretien, bilan tous les 6 ans, CPF, CEP
    • De nouveaux droits collectifs (rôle des IRP renforcé)
    • Priorité à ceux qui ont le plus besoin de formation (les publics fragilisés)

 

FINANCEMENT :

A partir du 1er janvier 2016, le financement obligatoire versé aux OPCA diminuera. Cela pourrait passer pour une baisse des charges pour l’entreprise, mais non ! Certes le financement obligatoire diminue (par ex pour plus de 20 salariés passage de 1,6% de la masse salariale à 1%), mais le financement des formations par les OPCA va changer. Sauf pour les entreprises de moins de 10 salariés, les OPCA ne devraient plus utiliser ces fonds pour les plans de formation des entreprises. Ils les utiliseront pour leurs propres financements, pour les CPF (compte personnel de formation qui remplace le DIF à partir du 1erjanvier 2015) et pour les périodes de professionnalisation.

Pour conserver le niveau de leurs compétences, les entreprises vont donc devoir se préparer de véritables budgets formationqui ne s’appuieront plus sur les financements des OPCA.

 

 

OBLIGATIONS DES ENTREPRISES :

Les obligations des entreprises augmentent :

–          Attestation des soldes de DIF à envoyer à chaque salarié au 31/12/14.

–          Entretiens individuels professionnels tous les 2 ans. Ces entretiens n’étant pas liés aux entretiens annuels de définition des objectifs mais des entretiens sur l’employabilité et la gestion des compétences des salariés (quelque soit la taille de l’entreprise). Pour chaque salarié, le premier entretien devra avoir lieu avant mars 2016.

–          Bilan individuel tous les 6 ans qui permettra de vérifier en 4 points si l’entreprise a tenu ses engagements envers le salarié (pour les entreprises de plus de 50 salariés) :

  • Les entretiens réalisés
  • Les actions de formation suivies par le salarié
  • Les évolutions salariales individuelles ou collectives ou évolutions professionnelles
  • VAE et certifications même partielles

Si lors du bilan il est établi qu’un minimum de 3 sur 4 de ces obligations n’est pas rempli, l’entreprise aura des pénalités (abondement de 100 heures de CPF).

–          Certaines formations seront opposables à l’employeur et ne pourront donc pas être refusées :

  • Formations du socle de connaissances (doivent être définies par décret début 2015)
  • Formations de l’inventaire
  • VAE
  • Heures de pénalité

–          Le rôle des IRP est renforcé.

 

OBLIGATION DES FORMATEURS :

Un décret sur la Qualité des formateurs est attendu pour janvier 2015. Il définira les conditions pour exercer le métier de formateur.

formation professionnelle

 

CONCLUSION

Résultats plutôt que moyens, compétences et connaissances plutôt que formation ; globalement, cette réforme va dans le même sens que les révisions des référentiels ISO 9001 et ISO 14001.  La recherche de la  pérennité de l’entreprise est au cœur des changements. Tout ceci n’est pas sans rappeler un certain … développement durable… Néanmoins, toutes les entreprises auront-elles les reins assez solides pour assumer ces transitions…

 

Pour aller plus loin : www.loi-formation.fr

 

Glossaire

CIF : Congé Individuel de Formation. Il n’est pas remis en cause par la réforme.

CPF : Compte Personnel de Formation : 24h/an jusqu’à 120 h puis 12h/an jusqu’à 150h puis rechargeable. Les CPF seront créés à partir de 16 ans et incrémentés à partir du premier emploi jusqu’à la retraite, même pour les demandeurs d’emploi. Le CPF est à alimenter à réception du solde de DIF par chaque employé sur : moncompteformation.gouv.fr

Ce compte ne sera utilisable que pour des formations éligibles dont la liste sera sur le site.

DIF : Droit Individuel de Formation. Le compte de DIF sera clôturé au 31/12/14 et à utiliser avant 2021. Ensuite, les heures seront perdues.

IRP : Instance Représentative du Personnel

OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé

Le risque pénal en entreprise est-il toujours bien mesuré ? Les chefs d’entreprise sont-ils bien informés de leurs responsabilités et des comptes qu’ils ont à rendre ?

Nul n’est sensé ignorer la loi… qui en France connait l’ensemble de la réglementation ? Dans votre entreprise, quel est le taux de conformité réglementaire ? Avez-vous pensé à tous les textes qui vous sont applicables ?

La réglementation directement liée aux ressources humaines, à la finance, à la comptabilité et aux contrats sont généralement les mieux connues, les risques de non-conformité sont alors pris en connaissance de cause.

Qu’en est-il du débit d’air dans les locaux, de l’ADR, du stockage des produits chimiques, de la gestion des plans de prévention, de l’ATEX, du matériau des gants de sécurité utilisés,… ?

Même avec la meilleure volonté, il reste difficile pour les petites structures d’identifier de manière exhaustive tous les textes et la conformité à tous les articles. Tant que tout va bien, cela n’a pas particulièrement d’impact. Quand l’accident grave survient, c’est le drame. L’entreprise doit prouver sa conformité réglementaire et si elle n’y arrive pas, le responsable peut se retrouver en garde à vue et … au pénal.

penal entreprise

Qui est le responsable ? Le chef d’entreprise, le chef d’établissement, le délégataire…

Une garde à vue a pour objectif de mettre le prévenu en état de choc afin d’anesthésier sa capacité d’analyse et ses réactions, sans que celui-ci connaisse les charges qui lui sont reprochées. Cela arrive très vite !<br /> Sans préparation, sans connaissance de ses droits… les heures en garde à vue deviennent longues et très éprouvantes psychologiquement.

 

 

Garde à vue, accusations, tribunal, ces situations sont dures à vivre pour tous : l’accusé, sa famille, ses proches, ses collègues…

En France, le risque pénal en entreprise est fréquent. 3000 à 4000 dirigeants sont mis en garde à vue tous les ans, autant font l’objet de perquisitions aussi bien sur leur lieu de travail qu’à leur domicile (et ce qu’ils soient présents ou absents).
Cependant, même si peu aboutissent à un renvoi devant les tribunaux les personnes impliquées restent marquées et ont parfois des séquelles psychologiques importantes. En cas d’enquête, il est important pour le responsable pénal et son entourage d’être préparé à une garde à vue ou à une perquisition. L’entreprise doit alors soigner sa communication interne et externe auprès de ses clients et fournisseurs afin d’éviter une perte d’image de marque. Par ailleurs, il est indispensable qu’au préalable, les délégations de pouvoir ciblées et pertinentes au sein de l’entreprise aient été réalisées.

Il existe des partenaires pour se préparer au mieux à ces situations de crise comme Parthenia, mais le meilleur moyen est de ne pas en arriver là. Les certification ISO 14001 et OHSAS 18001 sont une véritable aide à l’identification des réglementations applicables et à l’étude de la conformité réglementaire des entreprises dans les domaines de l’environnement et de la sécurité. By-Id peut vous aider.

 

Des campagnes ordonnées comme des villes, des jardins organisés comme des casernes, les produits phytosanitaires (ou phytopharmaceutiques) veillent au grain. Mais à force d’ordonner la nature, la nature ne se dérègle-t-elle pas ??? Pesticides dans nos assiettes, eau non potable, cancers des agriculteurs, accidents domestiques, la note est salée. Et pourtant, de nous-même, changeons-nous nos pratiques ? La loi Ecophyto 2018 devrait nous y aider.

 

L’objectif de ce plan est la diminution de 50% des produits phytosanitaires entre 2008 et 2018. Les acteurs concernés se divisent en 4 catégories :

  • Les exploitations agricoles ;
  • Les travaux et services ;
  • Les distributeurs de produits phyto ;
  • Le conseil à l’utilisation.

 

Pour les exploitations agricoles ont été mis en place 3 axes :

Les Bulletins de Santé du Végétal (BSV) : ils fournissent aux agriculteurs et aux conseillers agricoles les données nécessaires pour limiter l’application des produits phyto aux parcelles menacées par des bio-agresseurs.

Ces bulletins favorisent l’agriculture raisonnée, l’arrêt de la systématisation des traitements, l’adaptation des produits utilisés au risque pour les cultures.

  • Le réseau de fermes DEPHY: ce sont des fermes de démonstration et d’acquisition de références réparties dans toute la France et dans toutes les filières. On y récolte des données utiles pour montrer qu’il est possible de réduire son utilisation de produits phyto et d’être économiquement viable.

Il y en a forcément une près de chez vous !

  • Le Certiphyto: Certificat individuel délivré à la suite d’une formation obligatoire de 2 jours sur les risques des produits et les méthodes alternatives. Le Certiphyto se décline en deux versions : d’une part pour le décideur de l’exploitation agricole, d’autre part pour l’opérateur.

Pour les professionnels non agricoles (paysagistes, collectivités, cimetières, jardins, zoos,….), 2 obligations :

  • Le certiphytopour tous les décideurs et tous les opérateurs.
  • L’agrément des établissements: l’établissement doit se faire certifier par un organisme habilité. Cette certification se fait selon un référentiel défini dans les arrêtés du 25/11/11. La démarche est comparable à une certification OHSAS 18001 et peut parfaitement s’y intégrer.

Les modalités d’obtention des certiphytos et leur durée de validité dépendent du secteur et de la fonction de la personne certifiée :

Décideur : toute personne qui choisit et achète les produits, qui planifie l’activité, qui décide des outils et de leur utilisation.

Opérateur : toute personne qui manipule ou utilise les produits phytosanitaires.

Modalités d’obtention du certiphyto

Les lycées agricoles ont ainsi un nouveau public, parfois néophyte.

Avec la limitation d’utilisation des produits phytosanitaires fleurit un regain d’intérêt pour les méthodes alternatives :

–          Désherbage mécanique ou thermique

–          Utilisation d’auxiliaires : coccinelles, mouches tachinaires, chrysopes,…

–          Pièges mécaniques contre les rongeurs, filets de protection, glues…

–          Nichoirs pour favoriser la présence d’oiseaux mangeurs d’insectes

–          Variétés rustiques plus résistantes

–          …

Les rayons d’outils, de produits bio et de larves en sachets grandissent ainsi d’année et année dans les jardineries.

 

Néanmoins, les risques des méthodes alternatives ont-ils tous été bien analysés ?

On a pu constater il y a quelques temps la prolifération incontrôlée des coccinelles asiatiques qui avaient été introduites pour mener la vie dure aux pucerons. Qu’en sera-t-il de l’introduction massive de nématodes dans les massifs, du développement des chrysopes,… ? Il paraît urgent de lancer des campagnes de recherche sur ces sujets. La solution idéale paraît être dans l’équilibre, la raison et … la prudence…

 

Envie d’approfondir ces informations ? Vous pourrez trouver grand nombre de renseignements sur le site agriculture.gouv.fr

Pour les particuliers, la révolution sera difficile… : la loi Labbé du 6 février 2014 prévoit l’interdiction de mise sur le marché de produits phytosanitaires pour les particuliers à partir du 1er janvier 2022. D’ici là, apprenons à jardiner différemment !

Delphine BAILLY

By-Id

Pour permettre une évaluation des effets possibles liés aux multi-expositions, l’INRS met en place un nouvel outil informatique : MiXie

 

Les professionnels sont souvent exposés à plusieurs substances chimiques, dont les risques étaient jusqu’alors évalués individuellement. L’INRS*, en partenariat avec l’Université de Montréal et l’IRSST**, a mis au point MiXie, un outil en ligne gratuit et simple à utiliser qui permet d’évaluer le potentiel additif des substances chimiques.

 

Il est très difficile de connaître les risques réels liés à l’utilisation simultanée ou cumulée de plusieurs substances chimiques. Néanmoins, lors de multi-expositions, l’effet des substances peut se conjuguer et avoir un effet additif, conduisant à des risques pour les salariés.

 

 

L’INRS indique que:

C’est ce potentiel additif que MiXie France, nouvel outil en ligne de l’INRS, permet de mettre en évidence. Pour ce faire, il compile les effets des 118 substances soumises à une VLEP***, classées dans 32 classes d’effets toxiques (atteintes hépatiques ou atteintes rénales, par exemple).
Il suffit à l’utilisateur de renseigner les substances présentes dans son environnement de travail et d’en préciser les concentrations dans le logiciel. Si plusieurs substances présentent les mêmes classes d’effets toxiques, alors l’effet de ce cocktail chimique est considéré comme additif.
Par exemple, pour un salarié, atteindre 60 % d’une VLEP pour une substance et 50 % pour une autre présentant les mêmes effets revient à se situer à 110 % pour l’effet en question.

Des salariés qui n’étaient jusque là pas considérés comme étant sur des postes à risque lors des évaluations des risques chimiques peuvent en fait être exposés à des risques significatifs. Les bons équipements de protection peuvent alors être mis en place.

L’INRS met à disposition l’outil simple et gratuit, MiXie France qui s’appuie sur les VLEP françaises en vigueur en 2014 :

http://www.inrs-mixie.fr

mixie

Néanmoins, si cet outil aide à mieux définir les risques réels et à prendre des dispositifs de prévention plus appropriés, MiXie ne traite que l’additivité de substances à toxicité équivalente mais ne prend pas en compte l’ensemble des effets des mélanges. En effet, un mélange peut conduire à de l’infra-additivité (le mélange est moins toxique que l’addition de la toxicité des substances) ou à de la supra-additivité (le mélange est plus toxique que l’addition de la toxicité des substances). Cette prochaine étape très complexe sera-t-elle atteinte et quand ?….

 

*INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité
** IRSST : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail, au Québec
*** VLEP : Valeur limite d’exposition professionnelle

 

L’annexe XIV du règlement REACH est modifiée par le règlement n° 895/2014 du 14 août 2014. Neuf nouvelles substances sont ajoutées à l’annexe qui fixe la liste des substances soumises à autorisation :

– le formaldéhyde, produits de réaction oligomères avec l’aniline (MDA technique),
– l’acide arsénique,
– l’éther de bis(2-méthoxyéthyle) (diglyme),
– le 1,2-dichloroéthane (DCE),
– le 2,2′ -dichloro- 4,4′ -méthylènedianiline (MOCA),
– le tri(chromate) de dichrome,
– le chromate de strontium,
– l’hydroxyoctaoxodizincatédichromate de potassium, et
– le chromate octahydroxyde de pentazinc.

Anticipez ! Les dates limites pour introduire les demandes d’autorisation qui permettront de continuer à utiliser ces substances varient entre le 22 février 2016 et le 22 juillet 2017 en fonction des substances. Vous trouverez le détail sur le site de l’ECHA : Liste des substances soumises à autorisation

nouvel etiquetage produits chimiques

 

Depuis le 20/01/2009, les étiquetages de produits chimiques changent…. Cette longue mutation prendra fin le 1er juin 2015

Pourquoi modifier un système que tout le monde avait intégré (ou presque…) ? Cette évolution qui coûte très cher aux producteurs de produits a un réel sens. Le SGH (Système Général Harmonisé) permet d’harmoniser les pictogrammes de danger au niveau international. Le bénéfice est double : qu’on soit en France ou aux États-Unis, on sera capable de connaître le danger que représente un produit. D’autre part, l’étiquetage et les FDS ne seront plus à modifier à l’exportation. Par ailleurs, ce nouveau système de classification devient cohérent avec la classification ADR. Cette modification intervient dans le cadre du règlement CE N° 1272/2008 du 31/12/08.

evolution etiquetage produits chimiques

Ce changement n’est pas sans écueil ! La tentation est grande de se dire qu’un produit anciennement classé inflammable continuera à être inflammable… non ! Les règles de classification changent pour s’harmoniser entre les pays et avec l’ADR. Il ne peut donc pas y avoir concordance pour tous les produits sur tous les pictogrammes. Par ailleurs, de nouveaux pictogrammes apparaissent. Il est donc important de vérifier le stockage de tous ses produits et d’informer l’ensemble des collaborateurs à la signification des nouveaux pictogrammes.

explosion

Ces produits peuvent exploser au contact d’une flamme, d’une étincelle, d’électricité statique, sous l’effet de la chaleur, de frottements,…

A stocker en zone ATEX

 

flamme

Ces produits peuvent s’enflammer suivant le cas :

–          Au contact d’une flamme, d’une étincelle, d’électricité statique,…

–          Sous l’effet de la chaleur, de frottements,…

–           Au contact de l’air,…

–           Au contact de l’eau,

–          S’ils dégagent des gaz inflammables (certain gaz s’enflamment spontanément, d’autres au contact d’une source d’énergie)

 

rond de flamme

Ces produits peuvent provoquer ou aggraver un incendie ou même provoquer une explosion s’ils sont en présence de produits inflammables. On les appelle des produits comburants.

 

bouteille

Ces produits sont des gaz sous-pression contenus dans un récipient. Certains peuvent exploser sous l’effet de la chaleur : il s’agit de gaz comprimés, de gaz liquéfiés ou de gaz dissous. Les gaz liquéfiés réfrigérés peuvent quant à eux être responsables de brûlures liées au froid appelées brûlures et blessures cryogéniques.

 

acide

Ces produits sont corrosifs. Suivant les cas :

–          Ils attaquent ou détruisent les métaux

–           Ils peuvent ronger la peau et/ou les yeux en cas de contact ou de projection

 

empoisonnement

Ces produits empoisonnent rapidement même à faible dose. Ils peuvent provoquer des effets très variés sur l’organisme : nausées, vomissements, maux de tête, perte de connaissance, ou d’autres troubles entraînant la mort

 

 

produits cancerigenes

Ces produits rentrent dans une ou plusieurs de ces catégories :

–          Produits cancérogènes : ils peuvent provoquer le cancer

–          Produits mutagènes : ils peuvent modifier l’ADN des cellules et peuvent alors entraîner des dommages sur la personne exposée ou sur sa descendance (enfants, petits enfants,…)

–          Produits toxiques pour la reproduction : ils peuvent avoir des effets néfastes sur la fonction sexuelle, diminuer la fertilité ou provoquer la mort du fœtus ou des malformations chez l’enfant à naître

–          Produits qui peuvent modifier le fonctionnement de certains organes comme le foie, le système nerveux, …selon les produits, ces effets toxiques apparaissent si l’on a été exposé une seule fois ou à plusieurs reprises

–          Produits qui peuvent entraîner de graves effets sur les poumons ou qui peuvent être mortels s’ils pénètrent dans les voies respiratoires (après être passés par la bouche ou le nez ou bien lorsque l’on vomit)

–          Produits qui peuvent provoquer des allergies respiratoires

 

produits dangereux

Ces produits chimiques ont un ou plusieurs des effets suivants :

–          Ils empoisonnent à forte dose,

–          Ils sont irritants pour les yeux, la gorge, le nez ou la peau

–          Ils peuvent provoquer des allergies cutanées (eczémas)

–          Ils peuvent provoquer une somnolence ou des vertiges

 

 

pollution

Ces produits provoquent des effets néfastes sur les organismes du milieu aquatique (poissons, crustacés, algues, autres plantes aquatiques,…)

 

Outre les pictogrammes, l’évolution touche également les phrases de risques, les phrases de conseil et les étiquettes des produits…

Notamment, les étiquettes portent maintenant une mention de danger : « Attention » ou « Danger ».

acetone

Les phrases de risques commencent par H ou EUH et sont classées par catégorie :

  • H2xx pour les risques physicochimiques
  • H3xx pour les risques pour la santé
  • H4xx pour les dangers pour l’environnement
  • EUHxxx quand les produits contiendront certaines substances particulières (pb, isocyanates,…).

Les phrases de prudence seront en Pxxx.

Durant la phase transitoire, le tableau de gestion des compatibilités est à réinventer. By-id vous en propose une version :

tableaux chimique

Pour vous aider, de la documentation est à disposition dur le site de l’INRS. A vos FDS !

By-Id se tient à votre disposition pour revoir vos unités de stockage, rédiger vos FDS simplifiées, former votre personnel, récupérer les nouvelles FDS ou toute autre action qui vous aiderait à vous mettre en conformité  !

 

 

 

Anti-vieillissement, protection des muqueuses et longévité, cet anti-oxydant naturel a tout pour plaire.

Les cranberries, dit canneberges en français – tout de suite beaucoup moins tendance- sont de petites baies rouges de la famille des myrtilles.

C’est un condensé de tous ce que l’on peut trouver de mieux pour notre santé dans la nature : du potassium, du phosphore, du sodium, ainsi que de la vitamine C et moult antioxydants.  En effet, les antioxydants que la canneberge contient, nous aident à lutter contre les radicaux libres. Alors vous allez me dire : mais que diable sont les radicaux libres ? Et bien ce sont des molécules chimiques, indispensables au fonctionnement de notre corps, mais qui peuvent s’avérer nuisibles pour la beauté et la santé de la peau s’ils sont présents en trop grand nombres dans l’organisme. Ce n’est déjà pas très réjouissant, mais comme en plus ces molécules ne sont pas très stables, elles peuvent se montrer très réactives, et ces réactions  peuvent entrainer des dégâts  au sein de la cellule avec laquelle elle réagit. Et oui, les radicaux sont libres et font un peu ce qu’ils veulent, d’où l’importance de les contrôler avec une alimentation équilibrée, la cranberry étant un des fruits les plus riches en antioxydants : 9584 unités ORAC (1) pour 100 g devant les myrtilles (2400), les fraises (1540) et les oranges (750).

La suite de l’article de Newmanity finira de vous convaincre sur les bienfaits souvent bien connus des femmes de ces petites baies : article intégral

 

Film incroyable dans lequel Mlle Rachel Sussman, photographe de Brooklyn et diplômée de la School of Visual Arts de New York nous présente les organismes vivants les plus vieux du monde. Après cinq années de recherches sur des organismes vivants de plus de 2000 ans, cette chercheuse New-yorkaise nous présente sa collection.

 

2,95 millions de dollars

La compagnie pétrolière américaine Aruba Petroleum condamnée à verser une grosse indemnisation à une famille pour souffrances physiques endurées par les membres de la famille, souffrances psychologiques et dévaluation de la valeur de leur propriété.

Peu de temps après le début des forages, Bob Parr, 53 ans, s’est mis à saigner du nez près de trois fois par semaine, et Lisa, 45 ans, s’est plainte d’une respiration difficile, ainsi que de nausées et de maux de tête. Leur fille de 11 ans a elle aussi été prise de saignements de nez, de nausées et d’éruptions cutanées. Leurs veaux sont également nés avec des malformations congénitales, et leurs animaux de compagnie ont commencé à mourir. Tous ces phénomènes ont obligé la famille à quitter la maison durant plusieurs mois.

Si ce sujet vous intéresse, vous avez tous les détails sur rse-magasine. Bonne lecture !